Un terroir pour de grands vins

Le vignoble du Comte du Thun est situé sur le Plateau Cordais au nord de Gaillac, l’un des meilleurs sites de la région viticole, dans le sud-ouest de la France. Niché dans un paysage légèrement vallonné le long de la rivière Tarn, au cœur de la région Toscane Occitane, le plateau, avec ses sols arides, est considéré comme l’un des meilleurs terroirs avec des conditions idéales pour élaborer de grands vins.

Vignobles anciens, réinterprétés

Le vignoble historique du Comte de Thun s’étend sur 20 hectares autour de la cave. Alors que son prédécesseur produisait des cuvées plutôt rustiques à base de syrah, de merlot et de cabernet sauvignon ainsi que des cépages locaux Duras et Braucol, Ferdinand von Thun et ses œnologues cultivent aujourd’hui principalement de la syrah, du merlot et du cabernet franc. Les 20 hectares de vignes du Domaine, sont situés à peu près au centre du Plateau Cordais.

Renaissance d’un terroir unique

Gaillac est une région viticole du sud-ouest de la France, malmenée par l’histoire et dotée d’un incroyable potentiel, que Ferdinand von Thun veut révéler avec son projet visionnaire « Comte de Thun ». Du XIIIe au XVIIe siècle, les vins rouges profonds et puissants de la région étaient recherchés dans toute l’Europe. L’excellente réputation des vins de Gaillac s’étendait jusqu’à la cour d’Angleterre, et même la haute société bordelaise s’approvisionnait en vin de son “rival”.

Aujourd’hui, c’est la combinaison harmonieuse d’un terroir, d’un microclimat, d’une histoire captivante et d’un peuple passionné qui fait à nouveau de la région le berceau des grands vins.

Vous, amis inconnus, qui croyez encore à la découverte des « petits vins » de France, vous qui ne voulez pas seulement boire du « grand public » mais découvrir quelque chose de « nouveau – grande qualité et prix », vous n’avez pas d’autre choix que de partir à la découverte du « Pays des merveilles oubliées » et du Domaine du Comte de Thun.

L’histoire du Gaillac

  • 1300

De la fin du Moyen Âge à l'époque du Roi Soleil Louis XIV – c'est-à-dire du XIIIe au XVIIe siècle – les vins rouges puissants, et de longue conservation de la région, étaient particulièrement appréciés dans le nord de l'Europe et souvent préférés aux vins bordelais. Les « Crus Tarnais » ont été expédiés à la cour royale anglaise d'Henri III (1207-1272) et d'Henri VIII (1491-1547) dans des tonneaux en bois marqués d'un coq et sont devenus célèbres dans le monde entier sous le nom de « Vins du Coq ».

1300
  • 1500

Cette première marque de l'histoire du vin – utilisée pour la première fois en 1387 et reconnue officiellement en 1501 – désignait de grands vins qui devenaient meilleurs grâce à leur durée de conservation pendant le transport. Son succès a inévitablement suscité des rivalités. En effet, les vins de la région de Bordeaux étaient à l'époque de bien moindre qualité et moins demandés. En conséquence, la ville de Bordeaux a rapidement imposé des droits de douane élevés sur les « Vins du Coq » afin de minimiser leur exportation internationale via son port. Au fil du temps, les négociants de l'estuaire de la Garonne ont également aimé mélanger les vins de Gaillac, appelés « vins médicinaux », avec des vins de Bordeaux afin de les améliorer et de les vendre sous l'appellation Bordeaux.

1500
  • 1700

C'est cette culture de l'assemblage, qui s'est lentement développée, qui a continué à stimuler la demande de vins de Gaillac, mais qui a en même temps entraîné la disparition progressive du signe du coq, jusqu'à ce qu'il perde complètement son importance en 1751 et tombe dans l'oubli. Ces défaites stratégiques n'ont cependant pas entamé la vitalité de la région : ainsi, à la fin du XVIe siècle, Gaillac produisait également du vin mousseux, avant même que la Champagne ne le fasse, selon les habitants de la région.

1700
  • 1900

Au début du XIXe siècle, Bordeaux freine à nouveau le succès de son “rival”: Gaillac n'est autorisé à livrer ses marchandises à la ville que lorsque tous les vins bordelais ont été vendus. Vers la fin du XIXe siècle, la propagation du phylloxéra et les famines dévastatrices ont poussé les agriculteurs de la région à préférer d'autres cultures à la vigne, et Gaillac est tombé dans un profond sommeil en tant que région viticole. Ce qui reste aujourd'hui, c'est un terroir exceptionnel associé à un microclimat inhabituel et à une histoire à couper le souffle – les meilleures conditions pour produire des vins de classe mondiale. Gaillac est divisé en six sous-régions, dont les terroirs s'étendent sur des terrasses, des collines ondulantes et de vastes plaines, et sont très différents les uns des autres : Le « Plateau Cordais », qui abrite les vignes du Domaine du Comte de Thun, est considéré comme l’un des meilleurs terroirs de Gaillac.

1900
  • jusqu'à aujourd'hui

Le vignoble de Gaillac, reste l'une des plus anciennes régions viticoles du monde, autrefois très réputée dans toute l'Europe. Elle offre aujourd'hui, une chose primordiale : un merveilleux terroir dont le potentiel n'a pas encore été pleinement exploité.

Ce sont ces conditions et la riche histoire de la région qui ont inspiré Ferdinand von Thun et son ami Riccardo Cotarella pour créer de grands vins de garde qui expriment leurs origines avec finesse et originalité. Puissants et dotés d'une structure élégante qui rappelle celle d'un bordelais, mais avec une saveur plus fraîche et une minéralité qui leur sont propres. Les vins du « Comte de Thun » sont une version contemporaine des « Vins du Coq » et le prélude à la renaissance des grands vins de Gaillac.

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